Abenobashi Magical Shopping Street (Abenobashi Mahou Shotengai)


Année de production : 2002
Studio : Gainax
Superviseur : Yamaga Hiroyuki
Réalisateur : Kojima Masayuki
Genre : Fantastique / Comédie
Treize épisodes de 24 minutes

La galerie marchande d’Abenobashi, dans la banlieue d’Osaka, est victime d’un plan de reconstruction qui oblige tous les commerçants à fermer boutique. C’est par exemple le cas des parents de Sasshi, qui géraient des bains publics. Il apprend que sa meilleure amie, Arumi, va devoir déménager à Hokkaido, où un restaurant a proposé un poste à son père. Mais le grand-père d’Arumi refuse de fermer le Pélican, son restaurant.

Dans ce contexte, Sasshi et Arumi s’égarent dans le sanctuaire Seimei et atterrissent dans un monde pour le moins étrange, dans lequel ils retrouvent la galerie marchande d’Abenobashi dans un autre genre…

Satoshi Imamya (Sasshi) : c’est un otaku en puissance, totalement stupide. Il a grandi dans le quartier d’Abenobashi et prend très mal le fait qu’Arumi doive déménager.

Arumi Asahina : gaie et pleine de vie, elle est très mâture pour son âge. Elle a grandi dans le quartier d’Abenobashi et accepte facilement l’idée de son déménagement. Après tout, ce qui compte, c’est la santé.

Abenobashi, c’est une vraie perle.

Cet anime marie avec naturel beaucoup d’humour, des personnages attachants et une vraie problématique.

L’humour d’abord, est là du début à la fin, tant grâce aux mondes loufoques que visitent Arumi et Sasshi, où la parodie règne en maître, qu’aux réactions des deux héros face à ceux-ci. Ensuite, Arumi et Sasshi sont des personnages vrais. Leurs qualités et défauts ne sont pas exagérés, ce qui fait qu’on est de tout cœur avec eux tout le long. Et l’histoire a un fond ; bon, ça se remarque pas forcément tout de suite, mais faites moi confiance ; j’ai vraiment eu le cœur serré dans les épisodes 7 et 13.

Enfin bref, c’est un anime génial, qui ne se démarque pas par un style particulier mais auquel on a bien du mal à trouver des défauts.